Nom du livre:Dollars-Pennies
Nom de la collection:Dollars
Auteure:Pepper Winters
Éditions:Milady
Pages:448
Date de sortie:30 août 2018
Prix:24,95 $(en papier)17,99$(électronique)
Âges:18 ans +
Synopsis
« - Tu m'es reconnaissante ? De t'avoir sauvée ? Eh bien, tu ne devrais pas. Je ne suis pas le héros dans cette histoire. Je suis un méchant de plus. Tu ferais mieux de t'en souvenir. »
Autrefois, quand j'avais dix-huit ans, j'étais étudiante en psychologie. Maintenant, je suis la propriété d'un homme. Volée et vendue, je suis couverte de bleus depuis le jour où mon monde a changé, il y a deux ans. Je souffre en silence, je brûle de retrouver ma liberté.Et puis, il est arrivé. Elder Prest, le seul homme qui me regarde et qui me voit. Le seul qui soit plus cruel encore que mon maître. Il me veut pour des raisons que je ne comprends pas. Il me prend l'espace d'une nuit, puis il s'en va sans un regard en arrière. Jusqu'à ce qu'il revienne. Et que la vie devienne bien plus compliquée...
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Merci aux éditions Milady et La Boîte de Diffusion pour votre confiance
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C'est un roman malsain, tabou, psychologique et violent, et pourtant à travers cette sauce de sang, il y a quelque chose de plus fort, de plus surprenant encore : les émotions que Pepper Winters m'a transmises de nouveau chez moi. Des sentiments terribles, qui brisent, qui assombrissent l'âme. Pimlico est une esclave, enlever, tuer, réanimer et envoyer chez un acheteur de femmes complètement barjo, elle perd sa vie, ses choix et sa liberté de retrouver une existence. Froide, elle accepte ce qu'elle devient et ce que subit son corps. Jusqu'à ce soir, un soir où un homme du nom d'Elder débarque. Homme ou voleur, elle n'en sait rien mais un frisson parcourt ses veines. C'est toujours compliqué de mettre les mots justes sur ce type de roman, c'est d'un réalisme fou, d'un réalisme d'une tristesse, d'une réalité troublante et bien présente dans le monde réel. L'auteure démontre avec son écriture d'une aisance des points de vue qui laisse des marques invisibles et mentales, alors que le corps de Pim est couvert de bleu qui donne la chair de poule.
D'un côté, les pensés d'Elder détermine l'homme rusé qu'il est et combien le vol fait partie de sa vie. Je me confesse à travers des mots, ce roman est d'une beauté brute, d'une beauté frissonnante, d'une beauté violente et sans couche de cachotterie.
C'est un récit qui ne laisse aucune place à une voix mais seulement au regard horrifié par la cruauté humaine.
Les deuxièmes sont les donneurs. Ceux qui savent qu'on profite d'eux, mais qui ne peuvent pas l'empêcher. Ils donnent et ils donnent jusqu'à ce qu'ils n'aient plus rien. Mais en donnant, ils voient des choses, observent dans l'ombre sans rien dire.
Cette fille était une donneuse.
Elle jugeait en silence, s'imprégnait de tout pendant que son maître et ses acolytes faisaient comme si elle n'existait pas.
Mon coeur, à l'étroit dans ma poitrine, mourait d'envie de goûter à un fragment de plaisir avant de sombrer de nouveau dans l'horreur. Je lui rendis son baiser, lui répondis silencieusement
que oui, j'avais envie qu'il m'embrasse, oui, je lui était reconnaissante pour ce qu'il m'avait donné, même si je lui en voulais encore de m'avoir appelée par le sobriquet cher à mon père.
D'un côté, les pensés d'Elder détermine l'homme rusé qu'il est et combien le vol fait partie de sa vie. Je me confesse à travers des mots, ce roman est d'une beauté brute, d'une beauté frissonnante, d'une beauté violente et sans couche de cachotterie.
C'est un récit qui ne laisse aucune place à une voix mais seulement au regard horrifié par la cruauté humaine.
Un premier tome qui me prouve une nouvelle fois le talent d'une auteure sans filtre.
Coup de coeur !
5/5
Extraits :
Dans le monde, il existe de sorte de gens. Les premiers sont les preneurs. Ceux-là ne remarquent que ceux qui peuvent les aider, et leur proposent leur amitié pour de fausses raisons, car leur ego les empêche d'aller au-delà d'un intérêt superficiel.Les deuxièmes sont les donneurs. Ceux qui savent qu'on profite d'eux, mais qui ne peuvent pas l'empêcher. Ils donnent et ils donnent jusqu'à ce qu'ils n'aient plus rien. Mais en donnant, ils voient des choses, observent dans l'ombre sans rien dire.
Cette fille était une donneuse.
Elle jugeait en silence, s'imprégnait de tout pendant que son maître et ses acolytes faisaient comme si elle n'existait pas.
Mon coeur, à l'étroit dans ma poitrine, mourait d'envie de goûter à un fragment de plaisir avant de sombrer de nouveau dans l'horreur. Je lui rendis son baiser, lui répondis silencieusement
que oui, j'avais envie qu'il m'embrasse, oui, je lui était reconnaissante pour ce qu'il m'avait donné, même si je lui en voulais encore de m'avoir appelée par le sobriquet cher à mon père.
Ce livre est un service de presse:
Sabrina
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