Nom du livre:Vingt-cinq moins un
Nom de la collection:Gulliver
Auteure:Geneviève Piché
Éditions:Québec Amérique
Pages:216
Date de sortie:13 février 2019
Prix:14,95 $(en papier)9,99$(électronique)
Âges:9 ans +
Synopsis
Pour mourir, il faut être vieux. Ou alors, gravement malade. On doit habiter dans un pays où c’est la guerre, très loin d’ici. Il y a aussi des enfants qui meurent de faim, ma mère le répète souvent quand je rechigne à finir mon assiette. Mais c’est ailleurs. Ici, on ne meurt pas en revenant de l’école. À neuf ans.
Entre son amour secret pour le beau Thomas et l’amitié collante d’Émeline, Ève cherche une façon d’exister. Mais quand la maladie puis la mort font brusquement irruption dans la classe, c’est toute la vie qu’il faut réinventer.
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Merci à Janie et aux éditions Québec Amérique pour votre confiance
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Geneviève Piché m'avait troublé positivement avec son précédent roman, basé sur l'anorexie, il m'avait retourné les tripes. Et maintenant ? Ce roman est aussi léger qu'une plume et pourtant, le sujet est aussi lourd qu'une pierre, qu'un coup dans le cœur. La mort. La mort imprévisible d'une petite fille vue d'un point de vue enfantin, celui d'Ève, neuf ans.
C'est à la fois troublant et beau, doux et douloureux. C'est de l'innocence enrobée d'une réalité tellement triste, laide. Amoureuse du beau Thomas, Ève rêvé de mariage et de conte de fées, mais malheureusement, l'amitié intense et collante de la jolie Émeline l'empêche de se dévoiler en tant que jeune fille. Tentant des moyens pour y parvenir, elle va vite comprendre que la mort est aussi déroutante que brusque, et qu'elle laisse une trace indélébile dans une classe, et dans la poitrine. Ève m'a profondément bouleversé, elle ne réalise pas que la mort peut lui enlever un personnage de son âge, que seuls les gens âgés et ceux en guerre peuvent mourir. Ses questions, son envie de revenir en arrière, son envie de tendre la main à ceux qui souffrent, tous ses détails m'ont mise les larmes aux yeux. Sans mots, le cœur à l'envers, c'est mes sentiments face à ce récit merveilleusement bien écrit.
Je le conseille, simplement.
Chloé lève les yeux.
- Quoi ?
- Te faire raser la tête.
Je lui pointe Émeline qui butine d'un groupe à l'autre dans la classe. C'est notre période de jeux libres. Chloé hausse les épaules.
- Je sais pas.
Elle continue à colorier le plan que j'ai tracé. Celui de nos maisons, plus tard.
- Toi ?
Je secoue la tête. Juste à imaginer de quoi j'aurais l'air sans cheveux, j'ai envie de me terrer dans un trou pendant un an. Je prends mon crayon et je trace un point. Il traverse le ruisseau, entre nos deux maison.
- Tu as une belle sensibilité, Ève. C'est précieux. Mais ça peut te rendre fragile, parfois. C'est important de pouvoir te confier. Tu sais que tu peux me parler, si tu veux...
C'est à la fois troublant et beau, doux et douloureux. C'est de l'innocence enrobée d'une réalité tellement triste, laide. Amoureuse du beau Thomas, Ève rêvé de mariage et de conte de fées, mais malheureusement, l'amitié intense et collante de la jolie Émeline l'empêche de se dévoiler en tant que jeune fille. Tentant des moyens pour y parvenir, elle va vite comprendre que la mort est aussi déroutante que brusque, et qu'elle laisse une trace indélébile dans une classe, et dans la poitrine. Ève m'a profondément bouleversé, elle ne réalise pas que la mort peut lui enlever un personnage de son âge, que seuls les gens âgés et ceux en guerre peuvent mourir. Ses questions, son envie de revenir en arrière, son envie de tendre la main à ceux qui souffrent, tous ses détails m'ont mise les larmes aux yeux. Sans mots, le cœur à l'envers, c'est mes sentiments face à ce récit merveilleusement bien écrit.
Je le conseille, simplement.
Un roman qui bouleverse tout et qui laisse des traces.
J'ai bien aimé !
3.5/5
Extraits :
- Tu serais capable de faire ça ?Chloé lève les yeux.
- Quoi ?
- Te faire raser la tête.
Je lui pointe Émeline qui butine d'un groupe à l'autre dans la classe. C'est notre période de jeux libres. Chloé hausse les épaules.
- Je sais pas.
Elle continue à colorier le plan que j'ai tracé. Celui de nos maisons, plus tard.
- Toi ?
Je secoue la tête. Juste à imaginer de quoi j'aurais l'air sans cheveux, j'ai envie de me terrer dans un trou pendant un an. Je prends mon crayon et je trace un point. Il traverse le ruisseau, entre nos deux maison.
- Tu as une belle sensibilité, Ève. C'est précieux. Mais ça peut te rendre fragile, parfois. C'est important de pouvoir te confier. Tu sais que tu peux me parler, si tu veux...
Ce livre est un service de presse:
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Sabrina
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