Mes critiques

samedi 7 novembre 2015

Cobayes-Yannick

CRITIQUE
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Nom du livre:Yannick
Nom de la collection:Cobayes
Auteur:Martin Dubé
Éditions:Éditions de Mortagne
Pages:328
Date de sortie:14 janvier 2015
Prix: 19,95 $(en papier) $14,99 (électronique)
Âges:13 ans et +

SYNOPSIE(résumé)
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Mon principal défaut : ma générosité.

Coup de pouce, oreille attentive, dos large, cœur sur la main. Je me fends toujours en quatre pour aider les autres… à mon détriment. Et j’ai l’embarras du choix. De mon meilleur ami Lucien pour qui je suis le parfait confident, à ma voisine d’en dessous, la charmante Marguerite, qui me prend pour son homme à tout faire, tous me considèrent comme le candidat idéal pour satisfaire leurs caprices et calmer leurs angoisses. Et il y a ma sœur, Myriam, pour qui je donnerais ma vie. La sienne n’est pas facile et j’aime croire que je suis toujours là pour elle. Souvent, je m’oublie pour qu’elle puisse être heureuse. Sauf que, ces derniers temps, je sens que j’ai franchi le point de non-retour. Depuis que j’ai commencé à participer à cette étude clinique, ma vie me semble lourde, déréglée, impossible. Oui, l’argent que j’y reçois aide beaucoup ma sœur, mais toute cette expérience me dépasse. Je suis de moins en moins charitable, de plus en plus impatient. Et je commence à faire des cauchemars. À avoir des hallucinations qui me semblent parfois tellement vraies…
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MON RÉSUMÉ:
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Yannick Coursol a trente ans.
C'est une homme qui a un grand coeur,qui est prêt à tout donnez avant de ce faire plaisir
Et là les laboratoire Alphalab arrivent,il s'inscrira pour pouvoir aidez sa soeur Myriam et son neveu Léo
Mais lui aussi,il changera au fil des pages...
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MA CRITIQUE:
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Ce livre a une grande différence par rapport au deux premiers ;)
Ici on retrouve pas une Cannibal,ni un couple Meutriers.
Non on retrouve un homme qui se bat contre ses pulsions et c'est super :D
C'est un changement qui fait du bien!

Moins de sang,de Violence et de Haine...
Ce n'est pas un coup de Coeur,mais j'ai tout simplement adorez <3
La plume de cet auteur est fluide et vite à lire :)
Vous voulez tout simplement tounez la page,pour savoir...YANNICK VAS-T-IL LÂCHEZ!!!!

Et j'ai aimée que ce personnage s'amuse à inventez des vie aux personne qui rencontre ;)
Je vous le conseille fortement!
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MON CONSEIL:
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Un livre à lire dans un trajet de voiture ou une journée de tempête d'hiver :D
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EXTRAIT:
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— Oui, bonjour, monsieur ! Ici Madeleine Tourangeau, coordonnatrice au programme de recherche scientifique sur les effets dévastateurs de la pulpe dans le jus d’orange. Avez-vous trois, quatre heures de votre précieuse vie à nous consacrer ? Vous verrez, ça ne vous engage à rien. Malgré le représentant armé jusqu’aux dents qu’on vous envoie en pleine nuit à la maison, vous n’êtes pas obligés de contribuer à une…

— Myriam, je t’ai reconnue…

— Pour de vrai ?

— Pense à changer légèrement ta voix, la prochaine fois…

— J’essaie. Beaucoup, même. En ce moment, je te parle à travers une pantoufle de laine.

— C’est raté. Alors, quel bon vent t’amène ? Des revenants t’ont cambriolée ? Tu as eu une crevaison en pleine zone de guerre ? Léo a besoin d’un masque de plongée pour aller repêcher ton porte-monnaie dans le fleuve ?

— Arrête, tu veux ! À t’entendre, on croirait que ma vie ressemble à un mauvais film de fin de soirée…

Le silence de trente-deux secondes qui suit traduit clairement ce que je pense de l’existence compliquée de ma sœur.

— Je suis étonnée de t’entendre. Je croyais que je parlerais à ton répondeur… tu ne travailles pas ?

— Pas aujourd’hui. Journée de congé.

— Toi, en congé ? T’es malade ? Tu dois être fiévreux.

— Aucunement. J’avais le goût de penser à moi. Ou d’être disponible si jamais ma sœur avait besoin de moi…

— Comment t’as su ?

— Je n’ai aucun don de voyance. Seulement une faculté infaillible de me fier à mes expériences passées.

— Oh, Yannick ! Frérot adoré ! Tu sais que, si j’étais capable de me débrouiller seule, je le ferais, mais je suis au milieu d’un joyeux bordel…

 — Pas encore un déménagement ?

— Tu sais de quoi on a l’air, Léo et moi, assis sur nos meubles et nos sacs-poubelles ? De gitans ! Mieux que ça, de rescapés d’un camp de concentration !

Ownnn,un p'tit deuxième

Mais, pendant qu’il déblatère sur son impossible passé, je me surprends à ne plus écouter ce qu’il raconte. En moins de deux, je lui arrache des mains le stylo qu’il s’amuse à mâchouiller pour le lui enfoncer dans le cou puis dans les yeux, l’un après l’autre. Je l’empêche de crier en insérant mes doigts très loin dans sa gorge. Son dernier repas remonte à la surface, mais je garde mon sang-froid et étends mon patron sur le bureau en lui déchirant sa chemise. Sur son torse, je joue de l’agrafeuse comme un possédé. Je perds tout contact avec la réalité. Conrad se convulse de douleur, me supplie, la bouche pleine de trombones, d’arrêter. Il cherche son souffle. Il ne résiste presque plus. Il ne bouge plus. Et, pendant qu’il glisse au sol, je le regarde s’étouffer dans son sang, écrasant de mon pied son visage en panique. Sans vérifier s’il est mort ou seulement grièvement blessé, je quitte son bureau, salue Suzanne du bout des doigts et pousse la porte de DUB inc...
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BANDE-ANNONCE:
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https://www.youtube.com/watch?v=9Avfd3GmdyI

#grandelectrice

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