Nom du livre:Ton visage au clair de lune - 1
Nom de la collection:Ton visage au clair de lune
Mangaka:Mika Yamamori
Éditions:Pika
Pages:192
Date de sortie:28 novembre 2022
Prix:12,95 $(en papier)6,99$(électronique)
Âges:14 ans +
Synopsis
Il est le prince du lycée.
Elle aussi.
Yoi a des traits fins, un corps svelte et une voix au timbre bas… Résultat : tout le monde considère Yoi comme un très beau garçon, quitte à en oublier qu’elle est une fille. Adulée de tous, surtout de la gent féminine, de par son allure de héros de conte de fées, elle est surnommée “le prince” par ses camarades de classe. La lycéenne éprouve des sentiments partagés face à cette étrange forme de popularité. Sa rencontre avec Ichimura, l’autre “prince” du lycée qui, lui, est bel et bien un garçon, pourrait bousculer l’image que Yoi a d’elle-même…
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Une romance digne d'une chanson de Lana Del Rey, ce shōjo est d'une grande beauté et apporte des rêves presque interdits et éphémères. Yoi est le prince du lycée. Jeune
femme aux traits fins et au corps svelte, ses camarades la considèrent comme un garçon. Jusqu'à oublier qu'elle est une fille. Cette forme de popularité la captive autant qu'elle la dérange. Et quand sa rencontre avec le deuxième prince, Ichimura, bouscule cette image, elle se remet en question. À travers les premiers déboires amoureux, cette histoire aborde la thématique de l'image de soi et l'androgyne au sein de l'entourage et de la vie de tous les jours, tout en démontrant une adolescente très peu à l'aise avec cette apparence qu'elle ne peut changer. Avec tendresse et justesse, la mangaka vague sur plusieurs sujets et offre un couple touchant, dont le protagoniste masculin remarque la vraie Yoi et non cette image que tout le monde lui donne. Parlant graphisme, c'est à couper le souffle, ce qui est sans rappeler les shōjo de l'époque.
C'est parfait et doux, qui colle et marque le subconscient.
Une histoire qui happe pour un long moment.
Coup de coeur !
5/5
Extraits :
Je ne suis jamais celle qu'on porte à la fête des sports parce qu'elle s'est blessée. Celle qui offre des chocolats à la Saint-Valentin. Avec mon corps élancé, mon timbre bas et mes traits masculins hérités de mes parents. Je sais mieux que personne que je ne suis pas faite pour le rôle de l'héroïne. C'est pourquoi, je ne dois surtout pas me faire d'espoirs.
Je te l'ai dit, non ? T'as le droit de te reposer sur les autres. Aie un peu confiance.
Sabrina
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