Clara en désordre

Nom du livre:Clara en désordre

Nom de la collection:...

Auteure:Gabrielle Delamer

Éditions:Leméac

Pages:88

Date de sortie:12 août 2019

Prix:9,95 $(en papier)5,99$(électronique)

Âges:12 ans +

Synopsis

Attachante, à la fois forte et vulnérable, Clara est une boule d'angoisse qui trouve souvent refuge dans les toilettes de l'école. Ongles rongés jusqu'au sang. Souffle court. Crampes au ventre. Mains moites. Palpitations. Gêne embarrassante. Nuits d'insomnie.

La veille de son entrée au cégep, un tournant qu'elle espère prometteur, la jeune fille laisse dériver ses pensées. Lui reviennent dans le désordre divers moments de son enfance et de son adolescence, très souvent marquées par l'anxiété. Oscillant entre la candeur et l'acuité redoutable de Clara, le ton du roman nous fait ressentir sa sensibilité, son sentiment d'abandon et son ardent désir d'être aimée.

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Cette oeuvre québécoise renferme de la beauté à la fois violente et douce, abordant sans censure l'anxiété et le côté entièrement sombre de cette maladie mentale qui bouffe sur son passage. Alors que Clara prépare son entré au cégep, assise sur son lit, elle raconte son histoire, ses peurs, ses amours et sa maladie, maladie qu'elle tente de dompter malgré l'absence de son père et des multiples abandons. L'auteure a une plume fracassante qui transforme les choses affreuses, laides, en quelque chose de parfaitement imparfaite et jolie. Et cet espoir qu'elle communique à travers Clara me parle, me frappe de plein fouet et cet élan de douleur me laisse le coeur serré, la gorge sèche et des larmes aux yeux jusqu'au souffle entrecoupé. Car au final, je me sens enfin comprise dans cet univers dont je me sens si incomprise. Une seule chose que me vient en tête c'est de relire encore et encore ce petit livre, ce petit récit qui cache énormément de sentiment et d'intensité.

Une excellente histoire d'une beauté poétique époustouflante.

Terminé et j'en redemande de nouveau.

J'ai complètement adoré !

4.5/5

Extraits :

Je ne savais pas pourquoi les gars de mon école ne m'intéressaient pas. On aurait dit qu'ils n'étaient pas à la hauteur de mes scénarios mentaux. Je préférais mon imagination à la réalité. Peut-être que le vrai me faisait un peu peur, finalement.



La peur, c'est ma pire ennemie. En même temps, je la connais tellement qu'elle me semble maintenant très familière. Trop.


Sabrina