Nom du livre:La Ballade de L'impossible
Nom de la collection:...
Auteur:Haruki Murakami
Éditions:De Mortagne
Pages:456
Date de sortie:3 octobre 2011
Prix:16,95 $(en papier)9,99$(électronique)
Âges:16 ans +
Synopsis
Au cours d'un voyage en avion, le narrateur entend une chanson des Beatles, Norwegian Wood, qui ressuscite brusquement en lui le souvenir d'un amour vieux de 18 ans. Quand il était lycéen, Kizuki, son meilleur ami, s'est suicidé. Kizuki avait une amie d'enfance, Naoko, et tous deux étaient amoureux. Le narrateur sortait alors souvent avec eux, comme s'ils avaient besoin de sa présence. Depuis, pour ce dernier, la mort fait partie de la vie. Elle est partout dans l'air qu'il respire. Un an après ce suicide, le narrateur rencontre Naoko et ils commencent à se voir. Mais Noako est restée insaisissable, incertaine et angoissée, et une nuit, elle finit pas disparaître. Entre-temps, le narrateur rencontrera Midori, une jeune fille franche et plein d'esprit. Autour d'elle plane également les ombres de la mort.
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J'ai une relation amour/haine avec la plume d'Haruki Murakami, et pourtant, forcé de l'admettre : La ballade de l'impossible est un récit à la fois dérangeant et beau dans toute sa laideur. Lorsqu'une chanson parvient à atteindre Watanabe, dans cet avion qui l'amène loin ailleurs, des souvenirs doux/amers affluent et le ramènent dans sa jeune vingtaine. Une époque où la belle Midori surgit dans sa vie, que la jeune Naoko brisé et sublime, revient soudainement, alors que le deuil de son petit ami et meilleur ami de ce dernier est encore frais et à travers, il revit les fêtes, le sexe et de ses questions qui restent sans réponse. Plongé directement dans les années 60, ce roman mène le lecteur dans les pensées et les liens compliqués de cet homme, qui semble être encore un petit garçon parfois. C'est difficile de mettre des mots sur cette lecture, alors que je ressens tout un tas d'émotions à la pelle mèle. De l'empathie pour ces filles détruites, de la colère et même du dégoût pour cet étudiant qui apprécie les femmes abîmées et même de l'affection pour cet univers qui démontre l'aspect horrible et broyer de l'être humain dans le reflet du suicide, de l'infidélité, le manque de communication et la dysfonctionnalité.
Un excellent récit qui me laisse perplexe et sans voix.
Une histoire sans réelle beauté, centralisé sur la réalité.
J'ai complètement adoré !
4.5/5
Extraits :
Les gens qui sont morts sont définitivement morts, mais nous, nous devons continuer à vivre.
- Tu es vachement mignonne, tu sais, Midori, corrigeai-je.
- Vachement, ça veut dire quoi ?
- Que tu es mignonne au point de voir s'écrouler les montagnes, et la mer s'assécher.
Midori releva la tête et me regarda :
- Tu as vraiment une façon unique de t'exprimer.
- Cela m'apaise de te l'entendre dire, lui dis-je en riant.
BONUS
Sabrina
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